Agro-énergie La Sarl Vdm Energie Verte, fournisseur d’agro-pellets
Depuis 2007, les agriculteurs de la Sarl Vdm Energies Verte fabriquent des granulés (agro-pellets) à partir de cultures énergétiques comme le miscanthus et le switchgrass pour alimenter les chaudières de la région.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
|
Des cultures difficiles à implanter
« L’implantation de 10 ha de miscanthus sur d’anciennes jachères n’a pas été simple car les conditions pédoclimatiques n’étaient pas optimales », raconte Virginie Strabach, unique salariée de Vdm Energie Verte, lors d’une conférence au Sima.
Cette graminée géante préfère les sols sains bien désherbés et demande de l’eau une fois les tubercules plantés. Elle arrive en pleine production dans sa troisième année après la plantation et atteint allégrement les 12 à 15 t MS / ha avec des pics possibles à 20 t MS / ha. Le miscanthus présente l’avantage d’être récolté à environ 10 % d’humidité, il n’y a donc pas besoin de séchage avant la granulation.
Nous avons également installé trois hectares de switchgrass, dont les rendements peuvent également aller jusqu’à 20 t MS/ha. Nous testons actuellement d’autres cultures à valorisation non-alimentaire telles que le sorgho papetier et le chanvre textile sur une petite plate-forme d’essai.
150 tonnes d’agro-pellets pressées
« Nous avons choisi une presse normalement destinée à produire des granulés pour le bétail, poursuit Virginie Strabach. Elle a une capacité annuelle de 2.500 tonnes, mais nous n’avons produit que 150 tonnes d’agro-pellets en 2010 faute de matière et de demande suffisante du marché. »
Vdm Energie Verte vend et livre ses granulés en vrac et en sac aux particuliers et agriculteurs équipés de chaudières poly-combustibles. « Bien maîtriser la granulation n’est pas toujours évident selon la nature des matières premières. Nous mélangeons les copeaux de miscanthus avec de la sciure de bois, des follicules de maïs ou des résidus de céréales. Nous évitons d’y mettre de la paille car elle use prématurément la presse et puis nous sommes dans une région d’élevage qui a besoin de paille.»
Les Conseils généraux de Meurthe-et-Moselle et de Lorraine ainsi qu’Oséo ont subventionné le projet à hauteur de 40 %. Le retour sur investissement est estimé sur dix ans.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :